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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 12:11
De retour avec un gros dossier : The River.
 
The River, c’est pas un film d’horreur, c’est une série. Je pense qu’on assiste (avec joie pour ma part) au retour des (mini) séries d’horreur (cf American Horror Story). Donc, ici, on a une mini-série de 8 épisodes, réalisée par M. Paranormal Activity, Oren Peli, produite par Spielberg (et arrêtez de baver lol)
 
Le pitch rapide : Au début des années 80 (je danse le mia, euh, pardon), le docteur Emmet Cole (Bruce Greenwood) est un reporter qui parcourt le monde afin d’émerveiller les spectateurs avec ses trouvailles.  Pendant des années, il se filme avec sa famille pour alimenter son show, ce qui contribue grandement au succès de son émission.
Aujourd’hui, il est séparé de sa femme, son fils fait des études, Emmet continue ses explorations, toujours plus loin. Il disparaît en pleine foret amazonienne.
Alors que tout espoir est perdu, alors qu’il est officiellement déclaré mort, après 6 mois, sa balise de détresse est activée.
Une équipe de télévision propose à Tess (la femme d’Emmet), de monter une expédition filmée pour retrouver le Dr Cole.  Une fois l’équipage au complet, toute notre petite équipe part sur les traces d’Emmet, tout au long du fleuve Amazone (d’où le titre, c’est bien, vous suivez).
 
Et c’est là que les emmerdes commencent…
 
Le pilote est un double épisode de 2X48 minutes qui vous met bien dans l’ambiance. L’insertion dans l’histoire est rapide, il nous suffit de quelques minutes pour comprendre de quoi il en retourne, et ça, c’est bien.
On comprend aussi que c’est Peli à la réal. Bah oui, fallait oser la série « caméra épaule ». J’avais un peu peur d’avoir la nausée au bout de quelques minutes, mais non. En fait, tout n’est pas réalisé « caméra épaule », on a aussi des caméras de surveillance, des flashbacks filmés correctement, disons que ça s’enchaîne sans trop de heurts.
Il y a suffisamment d’intrigues, mais pas trop non plus. On se doute que certains protagonistes ont des choses à cacher, des comptes à régler, et qu’en plus de ça, on est enfermés sur un bateau, sur une rivière, au milieu d’une forêt immense. Je sais pas vous, mais moi, rien que ça, j’angoisse déjà !
Et puis, l’environnement s’en mêle.
 Je n’en dis pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir, mais le frisson est plutôt bien dosé, ni trop (on ne sursaute pas toutes les 2 minutes, encore que…) ni trop peu (on ne s’endort pas devant les épisodes.)
 
J’ai un GROS reproche à faire à cette série malgré tout : sa linéarité… Un épisode = un nouvel endroit à explorer, avec la méchante Mère Nature qui joue des tours de cochon à nos pauvres protagonistes. Une fois le « choc » du pilote passé, les 4 épisodes suivants sont assez linéaires, on se met devant son écran, un peu sceptique, à se dire : « bon, il va leur arriver quoi, maintenant ? ».
Mais accrochez-vous, parce que les 2 derniers épisodes valent leur pesant de cacahuètes. Si on n’obtient pas toutes les réponses, c’est plutôt bien ficelé, et puis la scène finale ! Elle ne vous laissera pas indifférent, on se rappelle douloureusement que c’est Peli à la caméra…
 
Alors, regardez-moi ça rapidement, et venez me dire ce que vous en pensez.
 
 
 
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