Il faisait partie de ma liste de films à voir en 2012, avec VHS, et PA4 (que je n’ai toujours pas vu d’ailleurs, et au vu des critiques, je vais sûrement attendre la sortie DVD de la chose).
La bande annonce en dévoilant beaucoup trop, il n'y en aura pas dans cet article. (Z'êtes punis)
Sinister n’est pas sinistre, il est glauque. Le scénario est classique et simple : la famille d’Ellison, écrivain de son état, emménage dans une maison où un quadruple meurtre a eu lieu. Et évidemment, il va se passer des trucs bizarres qui font peuuuur.
On est mis dans le film dès la scène d’ouverture : une pendaison filmée en super 8, puis immergés totalement dans l’histoire de nos héros. On atterrit en plein emménagement, au cœur de la famille, sans en savoir grand-chose, à part qu’ils vont en chier. Au bout de quelques minutes de film, le papa monte au grenier et trouve des vidéos de meurtres, et notamment celui de la famille qui vivait précédemment dans cette maison.
Je dois tout vous dire : au bout de 20 minutes de film, j’avais déjà deviné la fin, dans les grandes lignes. C’est assez prévisible. Mais à la limite, on s’en fout presque. Parce que c’est sacrément bien réalisé.
Les films en super 8 sont franchement malsains, c’est la partie gore (mais pas trop) et réaliste du film, qui sont, en plus, servis par une bande sonore particulièrement crispante. L’ambiance est très très pesante, autant à cause des phénomènes surnaturels, que du mal-être qui persiste autour de cette famille, que la dérangeante attraction du père pour ce tueur pas très humain.
Sinister est également très bien rythmé, il fait peur, mais pas trop, ni trop souvent (mais un peu quand même hein), et le réalisateur prend un malin plaisir à jouer aux montagnes russes avec notre cœur. De la scène introductive qui fout une grosse claque en te disant « reste assis, tu vas voir », à l’immersion calme et tranquille dans la famille, on oscille tout au long du film entre relâchement et crispation.
On reste sur sa faim quandt à l’explication (un vilain croque-mitaine, dont on ne sait pas tellement comment il est apparu), j’ai trouvé ça un peu léger, et surtout un peu vu et revu. Le twist final est archi prévisible MAIS Sinister reste un TRES bon film d’horreur qui ravira les amateurs du genre.
Je n’ai même pas de bande-annonce à vous proposer, juste la petite pochette du DVD qui ressemble étrangement à Shining :
La chambre du fils fait partie d’une série de téléfilms espagnols : Peliculas para no dormir. Un téléfilm qui pourrait bien vous faire penser à Paranormal Activity 2.
Un couple achète à pas cher une immense baraque (déjà, là, soupçon…). Pour surveiller leur charmante tête blonde, le papa installe un système de vidéo surveillance. Evidemment, il va voir dans le mini écran une présence bien inquiétante près du berceau.
Le scénario est somme toute classique, mais pour une fois, c’est le mec qui devient barge et la femme qui est sceptique. Juste pour ça, ça fait plaisir :D. ça se laisse bien regarder (même si la photographie est dégueulasse, mais c’est un téléfilm !) mais je pense que ça s’oublie aussi vite. Dans le doute une bonne partie du film, on se demande, comme souvent, si c’est papa qui pète les plombs ou s’il y’a vraiment des trucs louches dans sa maison.
A mater un dimanche après-midi. (d’ailleurs, pour les hispanophones, on le trouve complet sur YouTube : La Habitacion del Nino)
Et pour la petite anecdote: les coordonnées données par DeathAwaits mènent (en vrai) sur un hôpital psychiatrique canadien (surement dans le but de semer le doute, mais BWP nous avait déjà fait le coup)
Pour ceux qui me suivent sur Facebook, j’avais été plutôt emballée par la bande annonce de ce film. L’ambiance avait l’air sympa, et c’est produit par Oren Peli, ce qui laissait présager du frisson à bon compte.
Autant vous dire tout de suite, c’est une grosse déception…
OK ça fait un peu peur, il y a des scènes qui font sursauter, mais globalement, c’est mou du genou.
Le pitch est simpliste : 6 jeunes vont se balader dans les ruines de Pripiat (ville fantôme évacuée suite à la catastrophe de Tchernobyl, restée en l’état depuis), mais la ville n’est pas si déserte que ça.
Attention Spoilers :
D’après la bande annonce, je m’attendais à voir des revenants, enfin un truc un peu paranormal quoi. Bah non en fait, notre bande de joyeux drilles se fait attaquer par des « irradiés » un tout petit peu affamés et des chiens sauvages. Et la « survival girl » ne va pas faire de vieux os, rattrapée par une fin toute brouillonne et qui tombe franchement à plat.
C’est globalement le même plan que tous ces films déjà vus : la première demi-heure où il ne se passe pas grand-chose (youpi c’est la fête, on fait le tour de l’Europe), la 2e demi-heure où le glauque s’installe, et la 3e où on attend des explications qui retombent comme un Flamby mal démoulé. Ah ouais ? Tout ça pour ça ? Et en plus, le réalisateur prend les spectateurs pour des incultes. Je m’explique : avant d’organiser leur super sortie, un des personnages dit aux autres : « vous avez déjà entendu parler de la catastrophe de Tchernobyl ? ». Bah non, quelle question, personne n’en a jamais entendu parler voyons, c’est une histoire tellement confidentielle !
Je suis déçue de la tournure du film, un peu comme Insidious en fait. L’ambiance et le cadre sont propices à bien foutre la trouille, mais non. C’est dommage, parce que la partie « découverte de la ville » est plutôt pas mal foutue, la ville est bien reconstituée (et non, ça n’a pas été tourné à Pripiat même), on voit bien que ça a été « figé » dans le temps. Et au lieu de nous mettre une histoire de fantômes, on nous colle des irradiés qui se sont échappés de l’hosto. Bon OK, c’est plus crédible que des revenants, encore que, pour des irradiés d’il y a 25 ans, ils sont plutôt bien vigoureux et bien affamés.
J’attendais ce film, j’espère que Sinister et VHS ne seront pas aussi mauvais…
Aujourd’hui, on va causer « Panem et circenses » (du pain et des jeux, pour les non latinistes). Je vais vous parler des Hunger Games, des livres et aussi un peu du film.
Je fais partie de ceux qui ont découvert cette trilogie à l’occasion du battage médiatique lors de la sortie du premier film, et surtout grâce à la pseudo polémique qui comparait la trilogie des Hunger Games à Twilight.
Pour tout vous dire, une fois que j’ai eu visionné le film qui reprend le tome 1, bah, j’ai voulu savoir la suite (oui ça m’énerve quand ça reste en suspens comme ça, les films, les séries, les sagas… Je veux toujours tout savoir ^^), j’ai donc lu les 3 tomes. En 10 jours…
Alors, autant prévenir tout de suite les fans de grande littérature et d’envolées lyriques : ça reste de la littérature « jeunesse », avec les défauts qui vont avec. Et pour moi, les défauts de cette trilogie sont la pauvreté du style (la construction des phrases est simpliste), aucune alternance des points de vue (l’histoire est racontée à travers les yeux de Katniss, l’héroïne) et les redondances présentes dans les 3 tomes.
Ça, c’était pour les aspects négatifs. La trilogie Hunger Games reste une œuvre de science-fiction dystopique plutôt bien ficelée, et bourrée de références à l’Antiquité (entre autres).
Je vais faire un court résumé pour ne pas en dire trop à ceux qui voudraient lire.
L’histoire a lieu dans une Amérique du Nord post-apocalyptique, les Etats-Unis ont été divisés en 13 districts dirigés par le Capitole et cet ensemble porte le nom de « Panem ». Quelques décennies avant le déroulement de l’histoire, une rebellion a éclaté dans le district 13, qui a été complètement rayé de la carte de Panem. Pour rappeler à chacun les conséquences de cette rebellion, le Capitole organise chaque année les Hunger Games : un garçon et une fille sont tirés au sort dans chaque district, lors de la Moisson, afin de s’affronter dans une arène où il ne peut y avoir qu’un seul vainqueur.
L’histoire s’ouvre peu avant la Moisson pour les 74e Hunger Games. Alors que sa petite sœur Primrose a été choisie pour l’arène, Katniss lui barre le chemin et se porte volontaire à sa place.
J’ai résumé grossièrement (les fans de HG, ne m’en veuillez pas !) pour ne pas vous gâcher le plaisir… Mais je peux vous dire une chose, c’est que vous allez suivre l’histoire dans le cerveau de Katniss, et autant vous dire que c’est le bordel là-dedans. Elle est tantôt manipulatrice, tantôt glaciale, tantôt charmeuse, la plupart du temps complètement paumée…. J’ai eu envie de la baffer une paire de fois, ou de lui balancer de l’eau froide pour la faire réagir… Oui, je ne suis pas restée indifférente à son personnage ! Et aussi aux autres, car les personnages secondaires sont très nombreux et enrichissent vraiment l’histoire.
Concernant le film, je reste partagée. J’ai vu le film sans avoir vu les livres et j’avoue que par moment j’avais du mal à suivre. Après lecture, le film est très fidèle au livre, on sent que l’auteure a été consultée pour la rédaction du scénario. Et maintenant que j’ai fini les 3 tomes, j’attends la suite avec impatience, pour voir ce que ça va donner en « vrai ».
J’ai aussi lu pas mal de critiques qui comparent HG à Battle Royale. J’ai vu (subi serai le terme plus approprié) Battle Royale il y a quelques années de cela, et c’est certainement un des pires films d’horreur qu’il m’ait été donné de voir. C’est une boucherie sans nom, ça n’a aucun intérêt. Je ne peux pas être plus constructive, j’ai vu ce film il y a longtemps, et vu le dégoût que l’histoire m’inspire, je n’ai absolument pas envie de le revoir pour faire un comparatif complet.
Pour conclure, si vous avez envie de vous plonger dans un univers prenant et de lire sans vous prendre la tête, je vous conseille les Hunger Games. Joyeux Hunger Games, et que le sort vous soit favorable !
Aujourd’hui, opération navet.
C’était pourtant bien parti. Un film, paranormal, espagnol, un bon début. Mais c’est tout.
La scène d’ouverture est très bien. Ce sera la seule (avec la Bande-Annonce). Pour faire court, c’est l’histoire d’étudiants en psychiatrie qui sont envoyés dans une mine désaffectée pour prouver s’il y a ou non une activité paranormale en ces lieux.
Ce film est la preuve que les Espagnols savent aussi se rater. Pourquoi ? Parce qu’en lieu et place d’un film de fantômes ou de poltergeists, on se retrouve devant une énième pâle copie des Vendredi XIII et consorts agrémentée d’une schizophrénie totalement abracadabrantesque.
C’est mauvais mauvais mauvais, pas crédible pour 2 sous, pas gerbant, pas effrayant, pas drôle, pas esthétique, avec des effets spéciaux faits avec du chewing-gum, du carton et du papier calque. Le méchant est un mélange improbable entre Jason Vorhees et Maugrey Fol-Œil…
Rien de bon à tirer de ce film, une vraie déception. Et ça doit être aussi une vraie déception pour Sony, parce que le placement publicitaire est passé par là. Et à mauvais escient, comme souvent.