Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 20:00
Ooooh le film avec le titre pas recherché au doux parfum de 80's....
 Oui je sais, mais fallait bien que je trouve quelque chose à redire à ce film.
Ne vous fiez pas (complètement) à l'affiche / pochette du DVD qui ressemble lui aussi à une pochette de nanar des années 80.
Attention au coup dans les dents dès l'ouverture du film: ça s'ouvre sur le massacre d'une famille perpétué par une petite fille qui a visiblement pété une très grosse durit.
Et puis, 4 ans plus tard, de nouvelles voisines, la mère et la fille qui ont quitté un quartier pourri, emmenagent dans la maison face au lieu du drame. Bien vite, la mère s'aperçoit que la maison voisine n'est pas si inhabitée que ça.
Il reste un membre de la famille qui a survécu au massacre. Ellissa va se lier d'amitié avec Ryan, le survivant en question.
Pas d'histoire de fantôme au programme, mais un thriller super bien fait, qui monte en puissance, et franchement super bien interprété. Jennifer Lawrence,  en plus d'être super belle, est super bonne actrice (oui j'aime beaucoup cette nana, qui en plus est super drôle en interview), porte quasiment tout le film à bout de bras.
J'ai l'impression qu'elle ne joue pas, ça sort naturellement, elle me bluffe à chaque fois.
Pour en revenir au film, c'est pas tarabiscoté, pas de scénario capillo-tracté, quelques doutes au fur et à mesure sur le twist final, mais rien de trop prévisible. Un bon thriler. Et pas un film d'horreur comme indiqué par Allociné.
A voir!
Partager cet article
Repost0
15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 19:32
Et hop, une bande annonce bien prometteuse :
Soit. Beaucoup de mystère pour pas grand chose.
Déjà, Jessica Biel est moche dans ce film. Je sais, c'est constructif.
Sinon pour parler un peu du film, ça se base sur des disparitions mystérieuses d'enfants enlevés par le Tall Man. L'héroïne voit son enfant disparaître et va se mettre à la recherche de l'origine de ces disparitions. Evidemment, pour compliquer le tableau, ça se passe à Cold Rock, ancienne cité minière bordée par la forêt. Donc mines désaffectées + forêt + kidnappeur d'enfants = gros bordel.
Enfin ça, c'est ce qu'on croit jusqu'à la moitié du film. Oui, le réalisateur à la TRES mauvaise idée de nous révéler les tenants et les aboutissants de la chose à la moitié du film (enfin presque). Alors le souci n'est pas tant la révélation, mais plutôt la manière dont elle arrive. Pour faire simple : comme un cheveu sur la soupe, et franchement mal amenée.
Pour autant, l'idée est au moins aussi bonne qu'elle est mal traitée. Je ne révèle rien pour les futurs spectateurs, mais c'est pas l'envie qui me manque.
Sinon, pour les amateurs du genre, il y a Jodelle Ferland, celle qui jouait la petite Mary dans Kingdom Hospital (si quelqu'un ici a vu cette super série, qu'il se manifeste!), qui est toujours aussi inquiétante...
Je suis restée perplexe devant ce film. D'ailleurs, contrairement à ce qui est annoncé un peu partout, ce n'est PAS DU TOUT un film d'horreur. Un thriller, tout au plus. Pas mauvais; mais mal traité.
Partager cet article
Repost0
14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 21:10
Pour commencer, une petite bande annonce :
 
Oui oui, ça annonce la couleur.
Autant vous dire tout de suite, j'ai trouvé ce film très très bien. Vous connaissez mes réserves sur les films de possession et mes incessantes comparaison à l'Exorciste. Et bien là, j'ai été agréablement surprise.
Partant d'un postulat archi simple, le film s'engouffre à mi-chemin entre le film de possession et le drame familial.
Les parents d'Emily sont en instance de divorce. Lors d'un vide-grenier, Em est attirée par une mystérieuse boîte. Bientôt, la boîte vire à l'obsession.
Quand je vous disais que le pitch est simple, je peux pas faire mieux. Pour autant, les idées les plus simples sont souvent les meilleures. Surtout quand elles sont bien traitées.
Les scènes horrifiques sont distillées au compte-goutte, suffisament pour mettre une bonne pression sans trop en faire. Et une particularité que je n'avais jamais relevé jusque là, c'est que le démon fait partie de la religion juive, c'est donc la première fois que j'ai assisté à un exorcisme juif (avec un nom à la con : un démon qui s'appelle Abizu (prononcé "un bisou"), niveau crédibilité, on repassera).
On y trouve aussi quelques scènes originales. Je pense notamment (vous verrez) à la scène du scanner, qui montre la possession sous un jour médicalement nouveau.
Le drame familial qui se joue autour de cette histoire de possession est également bien traité, avec beaucoup de justesse.
Jeffrey Dean Morgan est toujours excellent (oui c'est subjectif, mais assumé!) et la fin, bien que prévisible, vous met un bon coup de poing dans les dents.
Un excellent film d'horreur à ne pas rater!
Partager cet article
Repost0
26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 11:06

Il faisait partie de ma liste de films à voir en 2012, avec VHS, et PA4 (que je n’ai toujours pas vu d’ailleurs, et au vu des critiques, je vais sûrement attendre la sortie DVD de la chose).

 La bande annonce en dévoilant beaucoup trop, il n'y en aura pas dans cet article. (Z'êtes punis)

Sinister n’est pas sinistre, il est glauque. Le scénario est classique et simple : la famille d’Ellison, écrivain de son état, emménage dans une maison où un quadruple meurtre a eu lieu.  Et évidemment, il va se passer des trucs bizarres qui font peuuuur.

On est mis dans le film dès la scène d’ouverture : une pendaison filmée en super 8, puis immergés totalement dans l’histoire de nos héros. On atterrit en plein emménagement, au cœur de la famille, sans en savoir grand-chose, à part qu’ils vont en chier. Au bout de quelques minutes de film, le papa monte au grenier et trouve des vidéos de meurtres, et notamment celui de la famille qui vivait précédemment dans cette maison.

Je dois tout vous dire : au bout de 20 minutes de film, j’avais déjà deviné la fin, dans les grandes lignes. C’est assez prévisible. Mais à la limite, on s’en fout presque. Parce que c’est sacrément bien réalisé.

Les films en super 8 sont franchement malsains, c’est la partie gore (mais pas trop) et réaliste du film, qui sont, en plus, servis par une bande sonore particulièrement crispante. L’ambiance est très très pesante, autant à cause des phénomènes surnaturels, que du mal-être qui persiste autour de cette famille, que la dérangeante attraction du père pour ce tueur pas très humain.

Sinister est également très bien rythmé, il fait peur, mais pas trop, ni trop souvent (mais un peu quand même hein), et le réalisateur prend un malin plaisir à jouer aux montagnes russes avec notre cœur. De la scène introductive qui fout une grosse claque en te disant « reste assis, tu vas voir », à l’immersion calme et tranquille dans la famille, on oscille tout au long du film entre relâchement et crispation.

On reste sur sa faim quandt à l’explication (un vilain croque-mitaine, dont on ne sait pas tellement comment il est apparu), j’ai trouvé ça un peu léger, et surtout un peu vu et revu. Le twist final est archi prévisible MAIS Sinister reste un TRES bon film d’horreur qui ravira les amateurs du genre.

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 17:14

Je n’ai même pas de bande-annonce à vous proposer, juste la petite pochette du DVD qui ressemble étrangement à Shining :

 telecharger-films-gratuit fantastique la chambre du fils-

 

La chambre du fils fait partie d’une série de téléfilms espagnols : Peliculas para no dormir. Un téléfilm qui pourrait bien vous faire penser à Paranormal Activity 2.

Un couple achète à pas cher une immense baraque (déjà, là, soupçon…). Pour surveiller leur charmante tête blonde, le papa installe un système de vidéo surveillance. Evidemment, il va voir dans le mini écran une présence bien inquiétante près du berceau.

Le scénario est somme toute classique, mais pour une fois, c’est le mec qui devient barge et la femme qui est sceptique. Juste pour ça, ça fait plaisir :D. ça se laisse bien regarder (même si la photographie est dégueulasse, mais c’est un téléfilm !) mais je pense que ça s’oublie aussi vite. Dans le doute une bonne partie du film, on se demande, comme souvent, si c’est papa qui pète les plombs ou s’il y’a vraiment des trucs louches dans sa maison.

 

A mater un dimanche après-midi. (d’ailleurs, pour les hispanophones, on le trouve complet sur YouTube : La Habitacion del Nino)

Partager cet article
Repost0
11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 18:31

VHS

Bon bon bon. Causons VHS. Encore un film que j’attendais avec impatience, tant la bande annonce était alléchante.
La voici d’ailleurs, pour les retardataires :
Le pitch est relativement simple : on prend une bande de nazes qui s’amusent à filmer des nichons et on les envoie voler une VHS chez un vieux. En arrivant sur place, ils trouvent le vieux mort, une télé allumée, un magnéto (Serge !) et plein de VHS autour. Evidemment, la curiosité étant plus grande que l’idée de squatter auprès d’un macchabée, nos nazes vont mater ce qu’ils ont sous la main.
VHS est un film à sketches, une sorte de long épisode des Contes de la Crypte. Pendant 2 heures, on va visionner 5 « courts métrages » :
-          Amateur Night : des potes qui vont avoir une envie de se soulager qui va tourner court. Une des deux nanas qu’ils vont ramasser va s’avérer très très vorace. Une bonne séance de flippe en perspective, bien cradouille
-          Second Honeymoon : 2e section, réalisée par Ti West (déjà auteur du très très chiant Innkeepers) n’apporte absolument rien à la sauce. Un couple, en 2e lune de miel en Arizona, est plus ou moins traqué par un mystérieux individu. Pas de peur, on se fait plutôt chier devant celui-là
-          Tuesday the 17th : 4 jeunes s’enfoncent dans les bois pour passer un bon moment au calme, oubliant que des meurtres ont été perpétrés un an plus tôt. Un ersatz de BWP, en plus gore et en au moins aussi vicieux. Coup de cœur pour moi, c’est franchement pas mal.
-          The Sick Thing that Happened to Emily when she Was Younger : la version VHS de « Paranormal Activity » en plus vicieux. Emily communique avec son jules via webcam. Elle l’appelle, régulièrement affolée par un enfant fantôme. Une fin bien glauque pour celui là.
-          31/10/98 : Le jour d’Halloween, des jeunes (encore !) s’incrustent dans une fête dans une belle demeure où les festivités ne sont pas celles prévues. Une version de la « Dame Blanche » revisitée, attention aux nausées, la caméra au poing y est très (mal) utilisée. Une fin choc.
Là où le bât blesse, c’est que j’ai cherché une cohésion entre ces 5 films, pourquoi ceux qui visionnent disparaissent et qu’est ce qu’il se passe dans cette foutue maison. Le pretexte au visionnage de ces bandes est totalement bidon et gâche l’intérêt du film. Pour apprécier les histoires, il vaut mieux les prendre comme un épisode de « Masters Of Horror ». Appréciez ce que vous allez voir, mais ne cherchez surtout pas de fil conducteur…
Partager cet article
Repost0
26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 09:38
Souvenez-vous, il y a quelques mois, je vous parlais avec enthousiasme de Grave Encounters, premier du nom. Et bien, j’étais en joie d’apprendre que le 2e était sorti. Ouais au Canada, mais sorti quand même.
C’est un peu la douche froide.
 
La bande annonce nous promettait un truc sympa, et au final, j’ai vu un truc décousu, mais une idée globalement intéressante (après visionnage du film, je peux vous dire que tous les trucs qui font un peu peur sont dans la bande-annonce)
Pour rappel : Dans le 1e, Lance Preston et son équipe vont enquêter dans un asile prétendu hanté du Maryland (après vérification, l’action se passe à Collingwood, Canada et pas Collingwood, Maryland, mea culpa)  et sont (vivement) confrontés à des méchants fantômes un petit peu énervés.
Le 2e épisode s’ouvre sur des vidéos amateur de djeuns qui ont aimé ce film. Et plus particulièrement sur le cas d’Alex Wright qui tient un blog axé sur les films d’horreur (et qui réalise des bouses à ses heures perdues, j’y reviendrai) . Alex reçoit des vidéos d’un fan qui répond au doux pseudo de « Death Awaits » (ceux qui ont vu le 1 : c’est ce qui est écrit sur les portes de l’asile) qui montrent des extraits de vidéo coupées lors du montage du premier film. Alex s’interroge alors : est ce que GE1 est un film monté de toutes pièces ou un documentaire remanié ?
 
J’ai simplifié un peu le pitch, je m’explique. Le film s’ouvre sur une fête d’Halloween entre ados bourrés et plutôt entreprenants. Autant vous le dire tout de suite, la première partie du film ne sert à rien, sinon à vous montrer des ados bourrés qui prennent des photos de leurs c**illes pour les mettre sur FaceBook. Et aussi à nous montrer les talents d’Alex pour reproduire des scènes de film d’horreur. Profitez bien de ces images, ce sont les seules qui sont d’une bonne qualité visuelle. 
Tout ça pour dire que pendant les 30-35 premières minutes, il ne se passe RIEN. Habituel pour les found footage, allez vous me répondre. Oui mais non. En général, dans les FF, la première demi-heure sert de cadre à l’histoire, à vaguement comprendre pourquoi ils sont venus se mettre dans une merde pareille. Sauf que là, ça sert à RIEN. Mais passons.
Après une petite enquête (et un A/R à Los Angeles pour 2 questions…), Alex est certain que le film est « vrai », le producteur lui annonce même que les images ont été tournées en 1993 et que les protagonistes ont effectivement TOUS disparus. Alex embarque donc sa petite équipe  pour aller voir dans ce fameux asile s’il est hanté ou non.
Donc, si vous me suivez, au bout de 40 minutes, ça commence ENFIN.
Et là, bah euh, on prend les mêmes et on recommence. Oui oui. Avec des clins d’œil à d’autres références du genre : les salles mouvantes comme dans Cube, les petites branches de BWP accrochées à un tableau  et le testament vidéo, les caméras volantes de Chronicle, … Donc ça c’est pour la partie sympa.
Sinon, le reste, c’est quasiment pareil : oh un fantôme, vite on court, merde on est coincés, ouf on est sortis, ah non merde on est encore coincés.
Bon, il se passe aussi d’autres trucs, mais au cas où vous voudriez regarder, je vous laisse le soin de découvrir ça par vous-même.
Je vous rassure, il y a quand même un semblant d’histoire, ça se tient (vaguement et beaucoup moins que le premier).
Quant à la fin, elle me laisse perplexe. Un twist ou un pas twist ? Et ce ne sont pas les images post-générique qui nous aideront à y voir plus clair.
Si comme moi vous avez aimé le premier, restez sur votre bonne impression et passez votre chemin.

 

Et pour la petite anecdote: les coordonnées données par DeathAwaits mènent (en vrai) sur un hôpital psychiatrique canadien (surement dans le but de semer le doute, mais BWP nous avait déjà fait le coup)

Partager cet article
Repost0
15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 10:42
 

Pour ceux qui me suivent sur Facebook, j’avais été plutôt emballée par la bande annonce de ce film. L’ambiance avait l’air sympa, et c’est produit par Oren Peli, ce qui laissait présager du frisson à bon compte.

Autant vous dire tout de suite, c’est une grosse déception…

OK ça fait un peu peur, il y a des scènes qui font sursauter, mais globalement, c’est mou du genou.

Le pitch est simpliste : 6 jeunes vont se balader dans les ruines de Pripiat (ville fantôme évacuée suite à la catastrophe de Tchernobyl, restée en l’état depuis), mais la ville n’est pas si déserte que ça.

 

Attention Spoilers :

 

D’après la bande annonce, je m’attendais à voir des revenants, enfin un truc un peu paranormal quoi. Bah non en fait, notre bande de joyeux drilles se fait attaquer par des « irradiés » un tout petit peu affamés et des chiens sauvages. Et la « survival girl » ne va pas faire de vieux os, rattrapée par une fin toute brouillonne et qui tombe franchement à plat.

C’est globalement le même plan que tous ces films déjà vus : la première demi-heure où il ne se passe pas grand-chose (youpi c’est la fête, on fait le tour de l’Europe), la 2e demi-heure où le glauque s’installe, et la 3e où on attend des explications qui retombent comme un Flamby mal démoulé. Ah ouais ? Tout ça pour ça ? Et en plus, le réalisateur prend les spectateurs pour des incultes. Je m’explique : avant d’organiser leur super sortie, un des personnages dit aux autres : « vous avez déjà entendu parler de la catastrophe de Tchernobyl ? ». Bah non, quelle question, personne n’en a jamais entendu parler voyons, c’est une histoire tellement confidentielle !

 

Je suis déçue de la tournure du film, un peu comme Insidious en fait. L’ambiance et le cadre sont propices à bien foutre la trouille, mais non. C’est dommage, parce que la partie « découverte de la ville » est plutôt pas mal foutue, la ville est bien reconstituée (et non, ça n’a pas été tourné à Pripiat même), on voit bien que ça a été « figé » dans le temps. Et au lieu de nous mettre une histoire de fantômes, on nous colle des irradiés qui se sont échappés de l’hosto. Bon OK, c’est plus crédible que des revenants, encore que, pour des irradiés d’il y a 25 ans, ils sont plutôt bien vigoureux et bien affamés.

J’attendais ce film, j’espère que Sinister et VHS ne seront pas aussi mauvais…

 
 
 
 
 
 
Partager cet article
Repost0
8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 10:37

Aujourd’hui, on va causer « Panem et circenses » (du pain et des jeux, pour les non latinistes). Je vais vous parler des Hunger Games, des livres et aussi un peu du film.

Je fais partie de ceux qui ont découvert cette trilogie à l’occasion du battage médiatique lors de la sortie du premier film, et surtout grâce à la pseudo polémique qui comparait la trilogie des Hunger Games à Twilight.

Pour tout vous dire, une fois que j’ai eu visionné le film qui reprend le tome 1, bah, j’ai voulu savoir la suite (oui ça m’énerve quand ça reste en suspens comme ça, les films, les séries, les sagas… Je veux toujours tout savoir ^^), j’ai donc lu les 3 tomes. En 10 jours…

Alors, autant prévenir tout de suite les fans de grande littérature et d’envolées lyriques : ça reste de la littérature « jeunesse », avec les défauts qui vont avec. Et pour moi, les défauts de cette trilogie sont la pauvreté du style (la construction des phrases est simpliste), aucune alternance des points de vue (l’histoire est racontée à travers les yeux de Katniss, l’héroïne) et les redondances présentes dans les 3 tomes.

Ça, c’était pour les aspects négatifs. La trilogie Hunger Games reste une œuvre de science-fiction dystopique plutôt bien ficelée, et bourrée de références à l’Antiquité (entre autres).

Je vais faire un court résumé pour ne pas en dire trop à ceux qui voudraient lire.

L’histoire a lieu dans une Amérique du Nord post-apocalyptique, les Etats-Unis ont été divisés en 13 districts dirigés par le Capitole et cet ensemble porte le nom de « Panem ». Quelques décennies avant le déroulement de l’histoire, une rebellion a éclaté dans le district 13, qui a été complètement rayé de la carte de Panem. Pour rappeler à chacun les conséquences de cette rebellion, le Capitole organise chaque année les Hunger Games : un garçon et une fille sont tirés au sort dans chaque district, lors de la Moisson, afin de s’affronter dans une arène où il ne peut y avoir qu’un seul vainqueur.

L’histoire s’ouvre peu avant la Moisson pour les 74e Hunger Games. Alors que sa petite sœur Primrose a été choisie pour l’arène, Katniss lui barre le chemin et se porte volontaire à sa place.

 

J’ai résumé grossièrement (les fans de HG, ne m’en veuillez pas !) pour ne pas vous gâcher le plaisir… Mais je peux vous dire une chose, c’est que vous allez suivre l’histoire dans le cerveau de Katniss, et autant vous dire que c’est le bordel là-dedans. Elle est tantôt manipulatrice, tantôt glaciale, tantôt charmeuse, la plupart du temps complètement paumée…. J’ai eu envie de la baffer une paire de fois, ou de lui balancer de l’eau froide pour la faire réagir… Oui, je ne suis pas restée indifférente à son personnage ! Et aussi aux autres, car les personnages secondaires sont très nombreux et enrichissent vraiment l’histoire.

 

Concernant le film, je reste partagée. J’ai vu le film sans avoir vu les livres et j’avoue que par moment j’avais du mal à suivre. Après lecture, le film est très fidèle au livre, on sent que l’auteure a été consultée pour la rédaction du scénario. Et maintenant que j’ai fini les 3 tomes, j’attends la suite avec impatience, pour voir ce que ça va donner en « vrai ».

J’ai aussi lu pas mal de critiques qui comparent HG à Battle Royale. J’ai vu (subi serai le terme plus approprié) Battle Royale il y a quelques années de cela, et c’est certainement un des pires films d’horreur qu’il m’ait été donné de voir. C’est une boucherie sans nom, ça n’a aucun intérêt. Je ne peux pas être plus constructive, j’ai vu ce film il y a longtemps, et vu le dégoût que l’histoire m’inspire, je n’ai absolument pas envie de le revoir pour faire un comparatif complet.

 

Pour conclure, si vous avez envie de vous plonger dans un univers prenant et de lire sans vous prendre la tête, je vous conseille les Hunger Games. Joyeux Hunger Games, et que le sort vous soit favorable !

 

Partager cet article
Repost0
9 août 2012 4 09 /08 /août /2012 14:13
 
 
 Vous connaissez l’histoire de celle qui se fait avoir parce qu’il y a « Paranormal » dans le titre d’un film ? C’est moiiiiiiiiiiiiiiii !

 

Aujourd’hui, opération navet.

 

C’était pourtant bien parti. Un film, paranormal, espagnol, un bon début. Mais c’est tout.

La scène d’ouverture est très bien. Ce sera la seule (avec la Bande-Annonce). Pour faire court, c’est l’histoire d’étudiants en psychiatrie qui sont envoyés dans une mine désaffectée pour prouver s’il y a ou non une activité paranormale en ces lieux.

 

Ce film est la preuve que les Espagnols savent aussi se rater. Pourquoi ? Parce qu’en lieu et place d’un film de fantômes ou de poltergeists, on se retrouve devant une énième pâle copie des Vendredi XIII et consorts agrémentée d’une schizophrénie totalement abracadabrantesque. 

C’est mauvais mauvais mauvais, pas crédible pour 2 sous, pas gerbant, pas effrayant, pas drôle, pas esthétique, avec des effets spéciaux faits avec du chewing-gum, du carton et du papier calque. Le méchant est un mélange improbable entre Jason Vorhees et Maugrey Fol-Œil…

Rien de bon à tirer de ce film, une vraie déception. Et ça doit être aussi une vraie déception pour Sony, parce que le placement publicitaire est passé par là. Et à mauvais escient, comme souvent.

 
 
Partager cet article
Repost0